Et c'est la sixième année consécutive : depuis 2003, budget après budget, ce sont près de 40 000 emplois qui ont été supprimés dans l'éducation nationale ! C'est dire s'ils sont largement dépassés, les 32 000 équivalents temps plein qui, selon le rapport de la Cour des comptes de 2005 que notre ancien collègue Chamard citait si souvent sur la gestion des personnels de l'éducation nationale, étaient réputés sans classe et sans activité pédagogique. Ces nouvelles suppressions ne s'opèrent donc plus sur ce qu'élégamment, monsieur le ministre, vous appelez un sumo, mais sur un corps décharné, très affaibli. Avec ces nouvelles suppressions, on touche à l'os... Yves Durand et Alain Néri auront l'occasion d'y revenir et d'expliciter les terribles conséquences de ces choix doctrinaires.
Dogmatiques ensuite les heures supplémentaires défiscalisées, qui vous tiennent lieu de politique salariale pour les enseignants. Elles instillent l'idée vénéneuse que les enseignants ne travaillent pas assez.