Le ministère de l'éducation nationale s'inscrit pleinement cette année dans l'effort global de maîtrise de la dépense publique demandé par le Président de la République. Il prévoit le non-remplacement de 11 200 fonctionnaires partant en retraite. Je le dis : le groupe UMP assume pleinement ce choix. Oui, il y aura l'année prochaine 1 % de professeurs en moins. Pour autant, le taux d'encadrement des élèves ne baissera pas parce qu'il y aura moins d'élèves et que 3 500 équivalents temps plein supprimés sont transformés en heures supplémentaires.
Avec 11 000 postes en moins, nous allons faire beaucoup plus pour les élèves les plus en difficulté. La suppression de l'école le samedi matin permettra de libérer deux heures pour les 15 % d'élèves les plus fragiles.
La France est le pays européen où le nombre d'heures de cours est le plus important sans, là encore, que nos résultats soient meilleurs que les autres. Ces deux heures représentent l'équivalent de 26 000 équivalents temps plein qui bénéficieront aux élèves les plus fragiles.
Alors oui, cette politique rompt avec le passé. Nous supprimons 11 000 postes et nous l'assumons pleinement parce que, parallèlement, nous faisons beaucoup plus pour lutter contre les inégalités.