L'image est sympathique, et il faut sans doute à la fois réparer le toit et déplacer le lit.
J'ai vu – et je voudrais sur ce point, si c'est possible, une réponse gouvernementale – la panique, l'anarchie dans la distribution des groupes électrogènes. Il ne faut pas nous raconter d'histoire. Cette affaire est sérieuse.
Le rapporteur nous dit, et il a peut-être raison, que le problème doit être géré à l'échelle départementale. Moi, je dis que personne ne connaît mieux sa commune que le maire.
Le rapporteur nous dit que cela coûtera cher. La dernière phrase de l'amendement est claire : « Les coûts d'installation, d'entretien et de contrôle de ces dispositifs d'urgence sont pris en charge par les entreprises responsables des réseaux. »
Nous devons agir. Il y a un vide juridique, comme le Premier ministre l'a dit. Qu'est-ce qu'on fait ? Si l'on me dit que ce vide juridique sera comblé au moyen d'un autre vecteur, je suis prêt à retirer cet amendement. Mais je veux que l'on me dise ce qui va se passer. J'ai vu, encore une fois, l'anarchie et l'inefficacité de l'organisation de l'État au lendemain de la tempête Klaus. Il y aura d'autres catastrophes climatiques. Il serait bon que nous progressions. Or nous n'avons pas progressé entre la tempête de 1999 et celle du 24 janvier 2009. Quelle réponse nous apporte-t-on, hormis les histoires de toits et de lits ?