Monsieur le président, puisque vous vouliez considérer que nos deux amendements suivants ont été défendus, j'ajouterai quelques mots.
Mme la ministre a souligné qu'il ne fallait pas opposer propriétaires et locataires. C'est un peu comme quand on nous dit de ne pas opposer les riches et les pauvres : c'est bien connu, il faut des pauvres pour que les riches les tondent !
Cela étant, les propriétaires ne sont pas un groupe homogène. Il y a certes de petits propriétaires, mais certains sont âpres au gain, inexorables, car être petit propriétaire n'est pas un brevet de sainteté. En revanche vous n'avez pas du tout parlé des gros, les assurances, les banques les gens implacables qui passent à l'essoreuse les maigres revenus de leurs locataires, qui ne sont accessibles à aucun sentiment humain. Madame la ministre, vous seriez plus crédible si vous faisiez la différence entre ces deux catégories, mais ne l'avez pas faite.