Pour l'instant, c'est le Gouvernement qui fixe l'agenda de l'Assemblée. Nous avons eu une session extraordinaire en juillet, et une autre à la fin du mois de septembre. Le Gouvernement a la volonté d'engager beaucoup de réformes, ce qui est légitime. Mais le Grenelle de l'environnement, compte tenu de l'importance accordée à ce processus l'an dernier, puis au travail auquel nous avons tous participé en commission, au sein de groupes de travail ou de groupes de suivi, occupait une place un peu plus importante que d'autres textes. Or il a été coincé entre deux dates butoirs, qui étaient impossibles à respecter.
Alors, ne dites pas que c'est notre faute, ou celle d'un autre groupe, ou que c'est dû à l'obstruction de l'opposition, laquelle n'a pas déposé beaucoup d'amendements, en tout cas moins que la majorité. Il y a eu, certes, des événements extérieurs, mais, avant tout, vous n'avez pas tenu compte de l'importance de ce texte. Au début, nous disposions de quinze jours pleins, qui ont été réduits à quelques demi-séances çà et là. Maintenant, nous sommes coincés, mais ce n'est ni de notre fait ni dû à un blocage lié au dépôt de très nombreux amendements. C'est seulement que l'agenda a été mal préparé par le Gouvernement.