Que vous disiez que vous n'êtes pas d'accord, je le comprends très bien : c'est un droit de l'opposition. Mais que vous disiez que vous ne pouvez pas travailler sur ces amendements, cela m'est difficile à admettre. Je le répète pour que tout le monde l'entende, nous n'avons fait que reprendre les amendements adoptés en commission, qui s'est réunie à vingt reprises. Le Gouvernement et la commission n'avaient pas l'intention d'accepter d'autres amendements, car cela fait plusieurs jours que nous calons nos discussions. Cependant, à la demande du rapporteur, et je l'en remercie, nous avons accepté, avec l'accord du Gouvernement, de faire un effort supplémentaire et d'intégrer sept amendements de l'opposition dans la rédaction commune.
Je pense que vous devriez être capables de travailler sur des amendements qui sont les vôtres et que nous acceptons.
En tout état de cause, madame la présidente, je souhaite que les débats se poursuivent et que nous examinions ces amendements. Très sincèrement, cette perte de temps n'aura qu'une seule conséquence : empêcher le texte du Grenelle de l'environnement d'être voté. Et franchement, chers collègues, en tant que président de la commission, je ne peux l'accepter.