Nous avions ensuite accepté de poursuivre nos travaux à condition que cela nous permette de terminer l'examen du texte dans la nuit.
Or, à supposer même que vous réécriviez la vingtaine d'articles restants – ce que les services de l'Assemblée ne peuvent matériellement faire –, et que le président Ollier laisse les orateurs, comme il l'a promis, s'inscrire sur les articles et en débattre – et je n'ai aucune raison de douter de sa parole –, nous ne pourrons, loin s'en faut, finir cette nuit, car 880 amendements environ restent à examiner.
Il n'est pas normal de poursuivre notre débat dans ces conditions, puis de le prolonger aujourd'hui dans l'après-midi, lorsque les députés auront accumulé la fatigue de la nuit. Nous savons tous que nous ne supportons pas toujours bien le décalage horaire ; or nous avons déjà levé à trois heures du matin, mardi, une séance à laquelle assistaient les mêmes députés, à peu de chose près.
Nous souhaitons donc que l'accord proposé soit respecté. Après avoir manifesté notre intention de nous arrêter à une heure ou une heure et demie, nous avons accepté, pour nous montrer accommodants, d'attendre jusqu'à maintenant. Mais l'heure est venue de suspendre la séance, selon ce qui avait été initialement prévu.