Madame la présidente, nul n'ignore dans cet hémicycle que nous avons eu plusieurs échanges entre nous pour savoir jusqu'où nous irions dans ce débat. Il apparaît très clairement, à cette heure-ci, qu'il n'y a aucune possibilité de terminer ce débat dans la nuit.
Il reste, à ma connaissance, environ 850 amendements. Et quand bien même des articles seraient récrits – je ne dis pas que nous les accepterions, mais quand bien même la majorité prendrait cette responsabilité –, il en resterait encore beaucoup trop pour que l'examen de ce projet de loi puisse être achevé dans la nuit.
Je souhaite donc, à ce stade, une suspension de séance pour réunir mon groupe et pour envisager la suite. Mais nous considérons d'ores et déjà que le travail qu'on nous propose de faire en continuant jusqu'à la fin de la nuit n'est pas un travail sérieux. Il est deux heures du matin : il serait plus utile de lever la séance.