Cet amendement vise à encourager la recherche en matière de biocarburants présentant des vertus dépolluantes. Si la recherche démontre scientifiquement qu'une décontamination est possible grâce aux biocarburants, la phytoremédiation devient une priorité pour dépolluer les sols contaminés par le chlordécone. Il restera à éliminer les risques de pollution de l'air et les éventuels impacts sur la santé humaine une fois ces biocarburants utilisés.
L'échéance de trois à cinq ans réclamée par cet amendement sera utilisée pour approfondir la recherche. Ce dispositif a pour objectif premier de recouvrer la confiance de la population, confiance largement entamée à la suite des pollutions générées par l'emploi avéré de pesticides interdits dans les départements d'outre-mer et en particulier en Guadeloupe et en Martinique pour lutter contre le charançon du bananier.
Envisager ou systématiser un plan de décontamination constitue une garantie pour préserver nos économies insulaires.