Bien qu'il s'agisse d'une loi d'orientation, il n'est pas interdit de se fixer des objectifs, fussent-ils ambitieux, notamment en ce qui concerne les carburants. Ce sont 50 millions de TEP qui sont consommées par an. Or l'article 18 évoque les biocarburants de deuxième génération – M. Le Déaut introduisant même la notion de troisième génération.
On utilise des plantes agricoles complètes ou des déchets forestiers uniquement destinés à la production de la deuxième génération de biocarburants. Les surfaces consacrées aux biocarburants n'entrent pas en concurrence avec les surfaces alimentaires. De plus, ceux-ci sont directement utilisables pour les moteurs thermiques actuels et peuvent bénéficier des mêmes réseaux de distribution.
C'est pourquoi je propose un objectif particulièrement ambitieux et souhaite compléter l'alinéa 2 par les mots : « avec comme objectif à l'horizon 2030 de couvrir 50 % de notre consommation actuelle de carburants d'origine pétrolière. »