Cet amendement prévoit que « la part des biocarburants dans le portefeuille énergétique de la France devra être redéfinie, en tenant compte des investissements déjà réalisés. »
En effet, la loi de la République prévoit qu'en 2008, c'est-à-dire aujourd'hui, nous devons mettre 5,75 % de biocarburants dans nos hydrocarburants et 7 % en 2010.
Dans l'hypothèse où le résultat des études scientifiques doit conduire à infléchir l'accroissement de la part de biocarburants, on ne doit pas négliger le fait que de nombreux agriculteurs sont impliqués dans leur production, ainsi que des coopératives agricoles, des usines, en Aquitaine, dans la Marne, dans la Somme. Aussi une éventuelle inflexion doit-elle se réaliser dans une certaine continuité. Faute de quoi nous manquerions à nos responsabilités nationales de pilotage à moyen terme de cette opération. On attend de notre part un minimum de cohérence et, encore une fois, si l'on doit ralentir le rythme de progression de la part des biocarburants, il nous revient de préparer une véritable transition.