C'est une filière extrêmement importante qui, si elle n'est pas structurée, a des pratiques sauvages d'importation dans tous les sens, y compris en Amazonie, au Brésil ou ailleurs. Elle est d'autant plus importante qu'elle est pourvoyeuse d'emplois.
Existe-t-il une raison spéciale pour laquelle vous ne voulez pas développer la filière bois dans ces pays ? Il ne s'agit pas seulement du bois pour construire les maisons, il y a aussi la menuiserie et tout un travail d'expertise. Je vous rappelle que les Anglais sont en train de venir en Martinique et en Guadeloupe, notamment pour le mobilier ancien.
On trouve une vraie pratique professionnelle autour, une vraie valorisation, et, surtout, une politique de replantation à accompagner, car il faut en même temps lutter contre l'importation de bois sauvage.