Cette réponse me gêne quelque peu.
Vous faites un programme exemplaire pour l'île de La Réunion, qui est en pointe. J'ose dire, sans forfanterie aucune, que la Guadeloupe, aussi, a de grands projets et peut atteindre l'autonomie énergétique en 2030. C'est du reste, le projet du plan régional d'utilisation rationnelle de l'énergie que nous avons fixé.
Nous allons faire venir de la géothermie par canalisations sous-marines entre l'île indépendante de La Dominique, la Martinique et la Guadeloupe. Ce sont les Français qui paient : 1,2 million d'euros pour les études. J'espère que ce seront des entreprises françaises qui réaliseront une usine de 100 mégawatts. Comme à l'île de La Réunion, nous avons des usines en cogénération, à Bois Rouge et ailleurs, de la géothermie à Bouillante, bouillante comme son nom l'indique, parce que c'est la Soufrière. Nous allons construire une ferme photovoltaïque sur quinze hectares, encore plus grande que celle de La Réunion.
Nous aussi, nous pouvons donc avoir un programme exemplaire, et pas seulement des objectifs à atteindre. Bien sûr, nous vous solliciterons pour les financements, même si le projet est porté par le privé.
Sur l'île de Marie-Galante – 14 000 habitants – qui n'a qu'une seule usine à sucre, il est prévu de construire une usine pilote avec EDF et sa filiale – la séchilienne – en cogénération, bagasse-charbon. Je propose un sous-amendement qui serait ainsi rédigé : « un programme exemplaire est conduit dans les outre-mer avec indépendance énergétique à La Réunion, en Guadeloupe, Martinique et Guyane. Je reste un peu insatisfait.
(L'amendement n° 1776 n'est pas adopté.)