Sur ces 300 millions, l'État ne met que 8 millions.
En ce qui concerne la gestion des eaux usées et leur traitement, sur 300 millions, l'État ne verse rien.
En ce qui concerne les transports collectifs, nous voulons – M. Letchimy l'a évoqué –, réaliser un tram-train, dont le mètre linéaire coûte 20 millions. Dans une région insulaire au relief contraint et aux surfaces limités, les embouteillages sont nombreux.
En ce qui concerne la pollution des sols – M. le président de la commission connaît bien ce dossier –, l'État a voté 36 millions, mais ils sont pris sur le programme de recherches.
Je termine sur la fiscalité écologique : « Plus je pollue, plus je m'enrichis ». La fiscalité des régions d'outre-mer est basée sur l'importation d'énergie fossile : « Plus j'importe de l'énergie fossile, plus j'ai de recettes. »
Plus j'investis dans le propre et dans les énergies renouvelables, plus je m'appauvris ! Reste donc à inventer une fiscalité écologique.
S'agissant du financement de l'énergie – l'électricité –, la péréquation nationale ne joue plus. Soyons-y attentifs.