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Intervention de Françoise Hostalier

Réunion du 19 septembre 2007 à 9h30
Maîtrise de l'immigration intégration et asile — Reprise de la discussion

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Hostalier :

Quid de Cuba, où nos structures sont totalement sous contrôle du gouvernement cubain ? Quid également de la Nouvelle-Zélande, de l'Alaska ou de l'Indonésie ?

Par ailleurs, dans les pays non francophones, quand la structure existe, elle se trouve le plus souvent dans la capitale, et il peut être matériellement impossible à l'étranger désirant rejoindre sa famille en France d'y passer deux mois pour suivre des cours.

C'est pourquoi j'ouvre une fenêtre en proposant que l'on fasse confiance à nos services consulaires, qui pourraient délivrer un visa s'il est matériellement impossible d'assurer la formation ou s'il est impossible au demandeur de la suivre, et si l'étranger s'engage avant son départ à suivre cette formation à son arrivée sur le sol français. Cela va d'ailleurs dans le sens de l'amendement n° 19 du rapporteur qui a été accepté tout à l'heure. Comme je l'ai souligné hier, la formation sera bien plus efficace si elle a lieu en France.

Enfin, il y a une notion qui m'inquiète un peu, c'est celle du pays de résidence, mais on pourra peut-être y revenir dans le décret. Pour certains demandeurs, en effet, il peut être plus facile de suivre la formation dans un pays limitrophe plutôt que dans le pays de résidence. C'est le cas par exemple pour un pays que je connais très bien, l'Afghanistan. Si vous habitez Kandahar, il sera plus facile de suivre votre formation de français à Peshawar au Pakistan plutôt qu'à Kaboul. Ce sera beaucoup moins dangereux. Pour les étrangers résidant dans un pays africain anglophone, il sera peut-être plus facile de la faire dans le pays francophone limitrophe.

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