Comme l'a indiqué Christian Eckert, l'Association des départements de France a saisi les parlementaires pour les alerter. Il ne s'agit pas, de sa part, d'un refus de principe de participer à des actions visant à traiter le drame du chômage des jeunes, mais d'une volonté de rappeler la nécessité de ne pas accroître les charges des collectivités locales par des décisions gouvernementales non concertées. Que des charges nouvelles incombent aux collectivités locales lorsque la décision en a été prise d'un commun accord avec le Gouvernement ou toute autre instance est une chose ; qu'on leur impose des charges supplémentaires sans concertation préalable en est une autre.
La position de l'ADF est, à cet égard, parfaitement raisonnable. Ses responsables, loin d'être des esprits chagrins, ont formulé des propositions constructives. Afin de remédier aux difficultés rencontrées par les 18-25 ans, ils suggèrent de reprendre la proposition issue de l'amendement dans un texte global sur l'avenir des jeunes, ce qui présenterait l'avantage d'une plus grande lisibilité des politiques leur étant destinées.