Monsieur le président, je sais que vous êtes breton, mais permettez au montagnard que je suis de souligner que, dans un département comme le mien, celui des Hautes-Pyrénées, qui comptait trois circonscriptions et n'en comptera plus que deux, ce dont je ne me plains pas car je trouve cela normal, il faut réfléchir à deux fois et réaliser des évaluations précises pour savoir comment partager trois vallées et des milliers de kilomètres carrés de montagne de façon à ce que les deux futurs parlementaires ne se retrouvent pas dans la situation, l'un, de pouvoir aller d'un bout à l'autre de sa circonscription en trois-quarts d'heure, l'autre, d'avoir à le faire en quatre heures et demi. C'est une question sensible, qui mérite des études d'impact, de l'évaluation, du temps, de la sagesse, ce qui n'a pas toujours été le cas dans le passé, en particulier dans le passé proche.