Cette remise en cause du pluralisme est l'illustration même de ce qu'il ne faut pas faire.
Cet amendement, pour éviter que notre assemblée ne légifère dans l'urgence, propose une procédure de concertation, laquelle aurait permis à M. Copé d'aller au bout de la démarche qui guidait les travaux de sa commission et de faire des propositions. Nous entendons prendre le temps de vérifier si la loi est utile et pertinente, afin de mettre un terme à toutes les parodies de pluralisme. Par ailleurs, notre amendement prévoit une procédure d'enquête publique, où chacun apporte sa contribution, ainsi qu'une étude d'impact.
Toucher à l'audiovisuel, c'est affecter la vie quotidienne de nos concitoyens mais c'est aussi remettre potentiellement en cause le pluralisme, comme nous l'avons vu avec l'annonce du Président de la République, qui a pris de court sa propre majorité.
Pour toutes ces raisons, mes chers collègues, je vous invite à voter cet amendement.