Après un vote, la sérénité de nos débats exige que chacun ait le temps de regagner sa place et de reprendre le fil de la discussion. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Cet amendement concerne les études d'impact approfondies que nous proposons en matière de pluralisme. Le pluralisme doit être l'une des pierres angulaires de toute démocratie et d'un État républicain comme le nôtre. Il est pourtant mis à mal, surtout depuis l'élection à la Présidence de la République de Nicolas Sarkozy, qui, en proie à une tentation autocratique, veut réduire la liberté d'expression médiatique de l'opposition, l'indépendance de la presse et celle de la justice.
Le débat sur le service public de l'audiovisuel en a fourni une illustration. (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe SRC.) Ainsi, lorsque nous avons discuté de la composition des conseils d'administration de France Télévisions, de Radio France et de l'audiovisuel extérieur de la France – la nouvelle holding qui va désormais régner sur l'expression médiatique de la France à l'étranger –, nous avons proposé que la majorité et l'opposition y soient représentées de manière paritaire. Cela nous a été refusé, et nous ne savons toujours pas pour quel motif.