Si ! J'en veux pour preuve ce cessez-le-feu qui n'est pas tombé du ciel ! (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Par ailleurs, nous avons agi ensemble et en pleine coopération avec l'Europe.
Monsieur le député, vous me demandez ce qui va se passer maintenant. Nous allons continuer à faire le forcing pour obtenir la levée du blocus de Gaza, sinon tout recommencera.
Nous avons pensé que le Hamas était un interlocuteur, mais nous ne pourrons dialoguer avec ses dirigeants que lorsque ceux-ci accepteront le processus de paix et de s'inscrire dans la négociation. Néanmoins nous avons eu des intermédiaires qui ont parlé avec le Hamas, notamment l'Égypte. Nous avons choisi ce pays comme interlocuteur car il dialogue à la fois avec l'Autorité palestinienne et le Hamas. C'est grâce à cela que le cessez-le-feu est intervenu après les aller et retour du Président de la République.
J'espère que le mouvement d'unification des deux fractions du peuple palestinien s'accentuera et que l'appel de M. Abu Mazen à un gouvernement d'unité nationale – encore qu'il n'y ait pas d'État palestinien, ce que nous regrettons car nous avons milité en ce sens – aura lieu car c'est le préalable à toute chose.
Enfin, si M. Barack Obama peut apporter son effort, il trouvera l'Europe et la France à ses côtés. (Applaudissements sur quelques bancs des groupes UMP et NC.)