Je souhaite que nous revenions sur un texte voté hier trop rapidement. Je développerai à cet effet un certain nombre d'arguments, ce que je n'ai pas pu faire hier.
Le Gouvernement, tout comme M. Vanneste, est soucieux de favoriser le recours aux alternatives à l'emprisonnement. Il est évident que le travail d'intérêt général correspond tout à fait à cette volonté. C'est d'ailleurs à ce titre qu'avait été envisagé, dans le projet de loi pénitentiaire, d'étendre l'amplitude horaire du travail d'intérêt général pour la porter à 400 heures.
Je rappelle toutefois que la demande de M. Vanneste portait sur 720 heures.