Depuis le début de l'examen de ce texte, de la défense des motions de procédure et de la discussion générale à la discussion des articles et de chaque amendement que nous avons présenté, nous avons vraiment tenté de parier sur votre bonne foi ; nous avons tout fait pour améliorer un texte dont nous considérions qu'il risquait d'être un texte de plus, berçant nos concitoyens d'illusions et dégradant finalement l'autorité de la République et de la loi. Nous avons tenté d'apporter des améliorations, de rendre concrètes les déclarations de principe dont vous nous inondez, et qui finissent par échouer – à moins qu'elles ne soient suivies d'aucun effet.
En particulier, nous avions, sur la question de la prévention des violences juvéniles et scolaires, sur la manière d'installer des cercles vertueux au plus près du terrain, fait des propositions qui apportaient des réponses concrètes et ne présentaient aucune difficulté, aucune !
Mais vous avez par exemple refusé les stages citoyens dans les collectivités locales, pour accueillir des élèves en rupture. C'était pourtant une demande des acteurs de terrain.
Vous avez, depuis le début de ces débats, fait preuve de ce qu'il faut bien appeler un immense cynisme. Cet amendement, qui visait à inscrire dans le titre de la loi l'objectif de lutte contre les violences scolaires, n'a plus lieu d'être : votre attitude, vos réponses ont prouvé que là n'était vraiment pas votre problème.
Je retire l'amendement.
(L'amendement n° 41 est retiré.)