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Intervention de Françoise Guégot

Réunion du 25 juillet 2007 à 15h00
Libertés et responsabilités des universités — Explications de vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Guégot :

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le rapporteur, monsieur le président de la commission, mes chers collègues, je suis à la fois très émue et ravie de vous dire, au nom du groupe que je représente, combien ces trois jours de débat ont été passionnants et passionnés.

Je vous remercie, madame la ministre, ainsi que vos collaborateurs, pour votre écoute et pour les réponses que vous nous avez apportées, car nous avons tous eu besoin d'explications, d'éclaircissements sur cette grande réforme qui nous permettra d'offrir, demain, une université de la réussite à nos jeunes. Car c'est cette université de la réussite qu'ils attendent pour pouvoir envisager un avenir positif.

Ces débats ont été à la hauteur de nos attentes. Nous l'avons répété tout au long de l'examen des articles, l'important est de libérer les énergies, de remettre les étudiants au coeur de ce projet et de l'université, de ne pas contraindre, mais d'accompagner. L'enjeu est considérable. Il s'agit de créer un nouveau socle, de confier à l'université des missions renforcées, dont deux, nouvelles, sont capitales : l'orientation active et l'insertion professionnelle, même si, comme nous l'avons constaté lors des débats, certaines orientations, notamment l'intégration des formations paramédicales dans le projet de LMD, dont nous avons longuement parlé hier, méritent des missions complémentaires.

Au terme de ce chantier, nous voulons redonner à notre université sa place en Europe et dans la bataille mondiale de l'intelligence. Nous avons, au travers de ce texte, éclairci les responsabilités de chacun. Nous avons reconnu à notre université ce rôle capital dont elle a besoin, en rendant au contrat pluriannuel sa valeur de projet, en délimitant les responsabilités de chacun au travers du budget, de la gestion des ressources humaines et, à terme, de la gestion immobilière.

Il a été dit et rappelé que l'État restera bien un partenaire privilégié, à la fois garant de la qualité des formations et accompagnateur. Les universités auront la grande liberté de s'organiser pour rentrer dans cette logique de performance que nous attendons. Cette liberté s'accompagne de responsabilités : nous aurons désormais un président légitime, porteur d'un projet, qui pourra être jugé sur ses résultats. Il sera ainsi possible de créer de nouvelles filières, de recruter plus facilement, afin de favoriser la qualité des diplômes.

Cette loi est bien la première pierre d'une grande réforme de l'enseignement supérieur. Nous sommes unanimes à vouloir la réussite pour tous, ce qui n'est pas synonyme du système égalitaire qui, depuis vingt ans, a montré ses limites. Nous sommes bien dans une logique de performance, qui offrira demain un avenir sérieux à tous nos étudiants. Seule cette performance sonnera la fin de tant d'échecs. Seule, elle permettra véritablement l'égalité des chances. C'est donc sans réserves et en vous remerciant, madame la ministre, que le groupe de l'UMP votera cette réforme. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)

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