Vous devriez laisser les universités juges, madame la députée, puisqu'elles peuvent choisir d'exercer ou non cette compétence immobilière. Il s'agit en effet d'un dispositif optionnel – c'est, du reste, le seul du projet de loi. L'université de Créteil, par exemple – qui, comme celle de Nanterre ne possède pas de bâtiments historiques –, souhaite exercer cette compétence, qui lui permettra de détruire de vieux bâtiments et d'en reconstruire de nouveaux, ou de conclure des partenariats public-privé, ce qu'elle ne peut pas faire actuellement sans l'accord de la région ou de l'État.