Il prévoit que le comité de sélection ne soit composé que pour un quart au moins de personnalités extérieures à l'établissement, ce qui, à vrai dire, ne signifie pas que l'on ne puisse pas faire appel à davantage de personnalités extérieures.
Nous connaissons tous les difficultés que rencontrent actuellement les universitaires quand il s'agit de trouver des collègues d'autres universités disponibles pour participer aux commissions de spécialistes, alors qu'ils sont si souvent sollicités. C'est pourquoi l'amendement vise à introduire davantage de souplesse dans le dispositif.
Imposer systématiquement une composition de 50 % de personnalités extérieures nous semble excessif. Une proportion du quart paraît plus raisonnable, quitte à l'augmenter, si le conseil d'administration ou le président le souhaitent. Cette liberté n'est-elle pas encore une manière d'appliquer la règle de l'autonomie des universités ?