La commission a repoussé cet amendement, qui vise à maintenir l'ancien système. Or l'ancien système ne nous semble pas donner toute satisfaction en ce qu'il ne lutte pas contre le localisme - bien au contraire, il l'encourage. N'ayant ni quorum ni un nombre suffisant de personnalités extérieures à l'établissement, ce sont bien souvent les membres de l'établissement et de la commission de spécialistes qui participent aux délibérations et qui, naturellement, favorisent le localisme contre lequel nous souhaitons lutter.
J'ajoute que les commissions de spécialistes en question ont un deuxième défaut : elles mettent entre douze et dix-huit mois pour répondre à la demande de recrutement qui a été émise soit par le ministère, soit par l'université.