Monsieur Braouezec, la situation est plus compliquée que cela. Je ne suis pas d'accord avec vous : je crois pour ma part que la loi accordant l'autonomie aux universités pose les bases à partir desquelles nous pourrons résoudre ce problème. Savez-vous qu'il existe 17 000 places vacantes en STS et en IUT ? La vraie question est donc celle de la carte des formations post-baccalauréat. Or ce texte donnera les moyens aux conseils d'administration des universités, en liaison avec l'État, d'adapter les formations à la demande, avec la souplesse et la réactivité qui font défaut aujourd'hui dans le système français.
J'ai été quelque peu choquée de lire dans la présentation de l'amendement de votre groupe que certains diplômes permettent d'entrer dans la vie active… comme si d'autres ne le permettaient pas ! (« Bravo ! » et applaudissements sur quelques bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)