Je comprends l'interrogation de M. Goasguen, mais cet amendement, comme d'autres que nous avons examinés hier, montre qu'un gros chantier est devant nous, celui de la réforme universitaire. Mais votre texte, madame la ministre, ne permet pas de répondre à toutes les questions que pose la réforme des universités. Pardonnez-moi de le dire ainsi, mais ce texte sur la gouvernance et l'autonomie des universités prend les problèmes par le petit bout de la lorgnette.
Il n'est pas question de discrimination positive – ou plutôt négative, comme le soulignait M. Goasguen – mais bien du manque de places dans les IUT et les STS, c'est-à-dire du manque de moyens accordés aux filières professionnelles et technologiques. Un certain nombre de places au sein de ces filières sont briguées par des étudiants titulaires du baccalauréat général, qui prennent la place des titulaires d'un bac technologique. C'est un vrai problème et j'espère – mais j'en doute – que nous aurons l'occasion d'en discuter prochainement.