Monsieur le président, je demande la parole pour un rappel au règlement depuis tout à l'heure ! Je considère que la façon dont vous présidez notre assemblée est partiale ! (« Oui ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Monsieur Ayrault, j'ai bien noté votre volonté que la souveraineté nationale puisse être mieux tenue informée des grands problèmes du moment. Or le règlement de notre assemblée ne prévoit pas – peut-être est-ce dommage – de questions au Gouvernement pendant les sessions extraordinaires. Je rappelle que nous avions tous souhaité cette disposition en d'autres moments parce que les sessions extraordinaires étaient, à l'époque, restreintes à un ou deux débats et ne couvraient pas une période longue au cours de laquelle la souveraineté nationale aurait pu s'exprimer.
J'aimerais également lui rappeler une autre règle : lorsque le Président de la République ou le Premier ministre sont à l'étranger, l'Assemblée ne débat pas des sujets qui concernent leur déplacement. C'est une règle générale…