Avec l'article 4, nous abordons le code de l'éducation.
Nous pouvons tous être favorables, je l'admets, aux propositions faites ici car l'intention est particulièrement louable. Nous pouvons de fait largement améliorer l'information donnée aux jeunes par l'intermédiaire de l'éducation nationale – et peut-être pas uniquement par ce canal, d'ailleurs !
Je suis toutefois très sceptique sur la portée de ces dispositions car, alors que ce texte est présenté devant l'Assemblée nationale, les associations qui travaillent sur ces questions depuis longtemps et qui sont des partenaires des collectivités territoriales mais aussi de l'État, de l'ONED, de l'ODAS – je pense à Enfance et Partage, à La voix de l'enfant, à L'enfant bleu, au Planning familial, au CIDF – n'ont été ni écoutées, ni même entendues.