Je répondrai à la fois à la commission et au Gouvernement. Je prends acte de l'engagement du Gouvernement de débattre du financement de notre protection sociale en 2008. Il n'en demeure pas moins que ne pas financer le déficit cette année et le confier à l'ACOSS revient à augmenter celui de l'année prochaine du montant des frais financiers engagés.
Si nous ne voulons pas faire supporter aux générations futures le financement de nos déficits, mettons nos discours en conformité avec nos actes, et votons en conséquence !
Je comprends qu'on veuille reporter le débat à l'année prochaine, mais je n'ai pas entendu le Gouvernement s'engager clairement sur la façon dont on financera le déficit en 2008. J'ose espérer que l'on ne confiera pas indéfiniment les déficits à l'ACOSS. Il faut absolument trouver un financement pérenne.
Monsieur le rapporteur, je connais votre rigueur…