J'interviens à titre personnel, car je ne suis pas sûre que nous soyons tous d'accord sur une question d'une telle importance, sur laquelle nous sommes souvent interrogés, les uns et les autres.
L'aviation civile a beaucoup changé en trente ans : les salariés effectuaient alors la totalité de leur parcours professionnel au sein de quelques grandes compagnies, et il n'y avait pas de problèmes de retraite. Aujourd'hui, à cause des changements qui se sont produits, beaucoup de navigants n'ont pas suffisamment d'annuités pour pouvoir bénéficier d'une retraite digne de ce nom lorsqu'ils sont mis d'office à la retraite.
Je suis un peu gênée parce qu'en principe je suis favorable à la négociation préalable, ce qui n'est pas toujours votre cas, monsieur le ministre. Vous nous demandez parfois d'attendre la négociation. Aujourd'hui, vous nous soutenez le contraire. Moi, je suis cohérente avec moi-même et je suis d'accord sur le fond avec M. Myard. Pouvez-vous vous engager à trouver une solution dans les six mois pour les personnes qui se trouvent dans une situation critique ? Malgré les nombreuses questions posées au Gouvernement, ce problème n'est toujours pas résolu. On nous répond à chaque fois qu'il faut attendre la réforme.