Mais je vous donnerai un autre exemple qui vous convaincra davantage : celui de M. Estrosi. Lors du débat sur le précédent projet de loi relatif à l'immigration, nous avions évoqué ces queues de plusieurs heures devant la préfecture, dans la nuit et le froid, d'abord pour retirer un dossier, puis pour le rapporter, enfin pour retirer les documents d'identité. En signe de compromis, M. Estrosi avait accepté la proposition que j'avais faite : que les documents, une fois prise la décision de les délivrer, soient remis dans les mairies, afin de ne pas contraindre les récipiendaires à ces files d'attente inhumaines et indignes de notre pays.