Je partage pleinement le point de vue du président Méhaignerie. Il ne faut pas compliquer la procédure de décision, sous peine de la ralentir. En revanche – c'est une question que nous avons évoquée lors de la mission que nous avons conduite sur les agences régionales de santé –, rien n'empêche le directeur d'une ARS de rendre compte de la mise en oeuvre du projet régional de santé devant le conseil régional, voire devant les conseils généraux. C'est à lui de juger. Évitons donc de surcharger la loi, et laissons le directeur de l'ARS prendre des initiatives pour recueillir la plus grande adhésion possible sur ses projets. Ce n'est certainement pas en s'enfermant dans son agence qu'il y parviendra.