Par ailleurs, l'INSEE rappelle que, sur la période 1992-2004, le chiffre d'affaires du commerce de proximité a progressé de 38 %, et que le nombre de ses salariés a progressé de 8 %. Nous assistons donc à des évolutions en profondeur, qui concernent aussi bien les modes de commercialisation que le type de commerces qui sont de proximité ou indépendants, ainsi qu'à une augmentation des volumes de chiffre d'affaires.
Gardons-nous, par conséquent, de voir les choses en noir et blanc. Pas de stigmatisation, pas d'opposition entre un mode et un autre. Nous sommes devant des mécanismes extrêmement mouvants.
Je rappelais tout à l'heure les solutions évoquées par M. le président de la commission des affaires économiques en matière de seuils, et en particulier le régime prévu par ses trois amendements, que nous pourrons examiner avec beaucoup de bienveillance, puisqu'il nous paraît à la fois satisfaire le principe du relèvement des seuils, d'une part, et celui de la maîtrise de l'urbanisme, d'autre part.
Non, je le répète, contrairement à ce que certains d'entre vous ont allégué, ce projet de loi n'est pas du tout destiné à aider de quelconques grandes enseignes, de quelconques grandes surfaces, de quelconques grandes centrales.