…par le fait que, depuis 1980, aucun gouvernement n'avait osé s'attaquer aux délais de paiement ! Comme il y a toujours eu de bonnes raisons de les allonger – la nature saisonnière des paiements étant à mon sens la seule valable –, ils n'ont cessé d'augmenter, jusqu'à atteindre cent cinquante jours. Les délais de paiement sont ainsi devenus une donnée commerciale, un moyen de chantage entre donneurs d'ordre et clients, sans aucune transparence. Il n'y a ni logique de filière, ni égalité de traitement entre les acteurs, les sous-traitants étant particulièrement vulnérables ; et chacun s'accorde à reconnaître une disparité totale au niveau européen.
En juillet dernier, j'en ai discuté, à sa demande, avec M. Novelli.