Je n'ai reçu aucune demande visant à lever l'urgence sur ce projet de loi. Tout plaide au contraire pour qu'elle soit maintenue, qu'il s'agisse de l'importance du texte, des enjeux qu'il porte ou des effets attendus sur l'économie à un moment où celle-ci connaît une situation difficile. Cela n'empêche pas de débattre dans la sérénité ni de consacrer à la discussion le temps qu'il convient.
Par ailleurs, je ne souhaite pas modifier l'ordre dans lequel seront examinées les dispositions du texte. Toutefois, ma présence au G7, qui se tiendra à Osaka les 12 et 13 juin, pourrait me conduire à modifier les conditions d'examen du titre IV. À cette réserve près, la discussion suivra l'ordre des articles.