Ça ne vous a pas empêché de prendre la parole ce matin, mon cher collègue ! J'en conclus que l'exercice même qui nous a été proposé a suscité un certain intérêt.
Puisque nous sommes parvenus aux cinq dernières minutes, et, même si, à la différence de ce que proposait la télévision voici quelques années, ce n'est pas maintenant que nous aurons la clé de l'énigme, je reviendrai sur quelques points pour affirmer mon soutien de principe à la réforme que vous engagez et dire que je souscris à la majorité des remarques formulées ce matin par mes collègues – y compris d'ailleurs, et j'y reviendrai, par certains collègues de l'opposition.
En premier lieu, la question de la pérennisation du financement du système de retraites, qui est l'un des objectifs de cette réforme, est assurément technique, comme l'a illustré l'exposé détaillé de Charles de Courson sur ce sujet.
Se pose également le problème d'une distribution plus équilibrée des richesses dans notre pays.