Toutes les organisations syndicales l'ont dit : chaque régime est différent. Et vouloir gommer ces différences, c'est mépriser les salariés.
Vous nous parlez toujours des conducteurs de la RATP ou de la SNCF. Mais permettez-moi d'évoquer les femmes clercs de notaire, qui, elles, n'appartiennent pas au monde des entreprises publiques, que vous citez si systématiquement. Elles gagnent en moyenne 30 % de moins que les hommes de leur profession mais partent à la retraite plus tôt. Dans ces conditions, comment leur imposer de partir plus tard, sans que soit revu parallèlement leur niveau de salaire ?