Ensuite, que la moitié des agents du ministère – je vous invite à le dire autour de vous – sont rattachés à l'enseignement agricole, dont les effectifs, eux, n'ont pas diminué.
Enfin, que les missions de ce ministère augmentent continuellement, que ce soit pour la sécurité sanitaire de l'alimentation, la préservation de l'environnement ou le développement rural.
Ayant dit cela, je pense que nous devons bouger, comme l'État doit être en mouvement. C'est en tout cas l'objet de la révision générale des politiques publiques. Et naturellement, nous prenons notre part dans l'effort de réduction des effectifs de la fonction publique en diminuant de 198 emplois le nombre de fonctionnaires de la mission.
Un ministère en mouvement pour être le grand ministère de l'alimentation, des territoires ruraux, de l'agriculture et de la pêche : telle est mon ambition à la tête de cette administration. Et pour cela, je vais m'appuyer sur quelques orientations que je voudrais rapidement décrire devant vous.
Premièrement, nous voulons assurer le regroupement des établissements publics. Il s'agit d'en simplifier l'organisation et d'en clarifier les missions, dans la continuité de la réforme mise en place par la loi d'orientation agricole. Ainsi, nous souhaitons la création d'une agence interministérielle de paiement des aides, sur la base d'un rapprochement du CNASEA – le Centre national pour l'aménagement des structures des exploitations agricoles – et de l'Autorité unique de paiement, dans le respect des implantations de Montreuil et de Limoges.