Pouvez-vous également nous éclairer sur la baisse de 1,3 % des crédits consacrés à la modernisation des exploitations du point de vue agro-environnemental, baisse qui a été relevée dans le dernier rapport de l'assemblée permanente des chambres d'agriculture, tout comme la diminution de moitié des crédits consacrés aux agriculteurs en difficulté, qui a été relevée par M. Forissier ? Enfin, s'agissant de la production laitière, quelles évolutions préconisez-vous dans l'utilisation des quotas ?
Voilà une série de questions auxquelles nous attendons des réponses aussi précises que possible, monsieur le ministre. Le Grenelle de l'environnement a ouvert la voie à des changements profonds. Les Français ne comprendraient pas que, dans le domaine de l'agriculture, tout continue comme avant. Ainsi que je l'ai dit au ministre d'État chargé de l'écologie, il faut, en la matière, mener une politique de rupture. Vous l'avez prônée dans d'autres domaines, appliquez-la à l'agriculture, mais à condition qu'elle soit maîtrisée et qu'elle associe tous les acteurs de la filière, conformément à l'intérêt général.