Je vais abréger mon propos, monsieur le président.
On ne peut pas à la fois déplorer le déficit du commerce extérieur et diminuer les crédits que le ministère de l'agriculture y affecte.
Enfin, je veux brièvement évoquer la pêche. Il est vrai que vos moyens sont extrêmement limités, mais on aurait pu faire plus en matière d'investissements à terre, puisqu'ils ne sont pas concernés par l'Union européenne. Cela aurait permis aux collectivités locales de baisser leurs taxes sur les pêcheurs. Hélas ! ce ne sera pas possible.
Il y avait par ailleurs quelques sujets de satisfaction mais, puisque nos collègues de l'UMP n'ont pas manqué de les relever, je m'en dispenserai. Quoi qu'il en soit, nous ne pouvons pas accepter comme seule excuse à ce mauvais budget le fait qu'il n'y ait plus d'argent car, l'été dernier, nous n'avons pas accepté votre décision de faire des cadeaux aux riches. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)