Monsieur le ministre, l'examen des crédits du budget de l'agriculture nous offre l'occasion de vous interroger sur la révision à mi-parcours de la politique agricole commune. Quel en est le bilan pour la France ? Nous avions, dès l'origine, critiqué la mise en place des DPU et les résultats nous donnent raison : Mme Fischer Boel elle-même l'a reconnu devant la commission.
En effet, un système injuste a été mis en place en France. Il est injuste entre les agriculteurs, puisqu'il fonctionne selon le principe : « Tu en avais, tu en auras. Tu n'en avais pas, tu n'en auras pas » : « Tu en avais pour faire du maïs irrigué avec des pesticides, tu en auras encore. Tu n'en avais pas, ou peu, pour faire de l'herbe qui, elle, est moins polluante, tu n'en auras toujours pas. » Il faudra tout de même tenir compte du Grenelle de l'environnement dans les actes, et pas seulement en paroles.