Dans ces territoires, les gendarmes considèrent aujourd'hui qu'il n'est plus question pour eux de surveiller ou d'anticiper les problèmes, mais seulement d'intervenir après que les malheurs sont arrivés. Les mesures proposées dans le projet de loi de finances sont en totale contradiction avec ce que veulent les Français : à savoir un renforcement de la proximité en matière de sécurité. Le malaise est réel, madame la ministre, et ce budget n'est malheureusement que l'affirmation d'une forme d'abandon du maillage territorial de la gendarmerie.