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Intervention de Michèle Alliot-Marie

Réunion du 4 novembre 2008 à 21h30
Projet de loi de finances pour 2009 — Questions

Michèle Alliot-Marie, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales :

S'agissant de votre première question sur la vidéoprotection, nous avons à ce jour un plan « 1 000 caméras » et j'entends qu'il soit réalisé au plus tard en 2010. Pour l'instant, je vais concentrer toute mon énergie sur ce plan et le suivre point par point. Mais nous ne devons pas nous arrêter là, et il est logique qu'un nouveau plan soit en attente, pour déterminer les endroits où il y aurait des besoins. Je tiens toutefois à ce que mes services et ceux de la préfecture de police travaillent d'abord sur ce premier plan et le mettent en oeuvre, tout en gardant présente à l'esprit l'idée que nous irons plus loin. Je me méfie des superpositions de compétences et d'actions.

Pour une ville comme Paris, le nombre de caméras prévu est faible par rapport à Londres où, certes, il y en a beaucoup trop. Les caméras que nous installerons doivent être véritablement utiles, et je pense notamment à des caméras à haute résolution.

S'agissant du commandement unique du préfet de police de Paris sur la grande couronne, nous avons déjà beaucoup renforcé le rôle du préfet de police de Paris là où son action pouvait être la plus utile, ne serait-ce que parce qu'il y avait une parfaite continuité. Nous l'avons fait pour la sécurité routière et la police routière, ainsi que pour les grandes manifestations au Stade de France. Mais il me paraît plus utile de renforcer le pouvoir de coordination du préfet de police de Paris. Les préfets des différents départements ont, avec les élus, des contacts particulièrement utiles lors d'actions sur la délinquance, car ils ont une réactivité immédiate. De ce point de vue, certes, l'action doit être coordonnée, mais il ne faut pas pour autant diminuer la responsabilité des uns ou des autres. À vouloir trop embrasser, et trop globalement, des situations très diverses, parce que les départements de la grande couronne parisienne sont extrêmement différents, on risque d'aboutir à des décisions qui ne seraient pas parfaitement adaptées au terrain et à la protection de nos concitoyens.

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