Les GIR démontrent comment une mutualisation opérationnelle peut fonctionner parfaitement. Depuis septembre, j'ai d'ailleurs nommé un coordinateur unique pour tous les GIR, qu'ils dépendent de la police ou de la gendarmerie.
D'autre part, des ajustements sont indispensables. J'ai demandé aux deux directions générales de les entreprendre dans le but d'utiliser au mieux les savoir-faire des uns et des autres. Les zones de police et de gendarmerie doivent s'ajuster en fonction des évolutions démographiques. Les gendarmes possèdent un savoir-faire en matière de renseignement en zone rurale, mais qui trouve difficilement à s'appliquer dans les cités dortoirs de la périphérie de certaines villes. En revanche, à chaque fois qu'il existe une possibilité de récupérer du renseignement sur le terrain, nous avons besoin des gendarmes. Leurs très beaux succès, notamment dans la lutte contre l'ETA sont autant de preuves de leur efficacité dans ce domaine.
De ma même façon, il me paraît important de recentrer les forces mobiles sur leur vocation première. La meilleure utilisation des CRS n'est pas forcément de les laisser enfermés des journées entières à l'intérieur de leurs cars…
Dans certains cas, moderniser veut dire regrouper, d'où l'action que nous avons menée sur les écoles de formation de la gendarmerie nationale, quitte à en supprimer quatre,…