Les violences aux personnes se sont stabilisées malgré, c'est vrai, une tendance à plus et mieux déclarer les violences intrafamiliales – ce qui explique que les violences aux personnes ne baissent pas davantage dans nos statistiques.
La délinquance générale a reculé de 3,8 %, malgré une hausse de 11 % des délits révélés du fait de l'initiative accrue des services. Le taux d'élucidation, qui, lui aussi, révèle l'activité des services, a considérablement augmenté puisque, sur un an, il est passé de 35,4 % à 37,6 % – rappelons qu'il n'était que de 25 % en 2001 : autrement dit, à peine un délinquant sur quatre était arrêté. Grâce au nouveaux moyens que j'entends mettre à la disposition de la police et de la gendarmerie, nous approcherons, d'ici quelques années, le taux de 50 %. Je suis sûre que cela jouera un vrai rôle de dissuasion : lorsque des délinquants seront persuadés qu'ils ont une chance sur deux de se faire arrêter, il y réfléchiront à deux fois, même s'il en restera toujours quelques-uns à ne pas tenir ce raisonnement.
Parallèlement, le nombre de gardes à vue progresse, de même que le nombre de personnes mises en cause.
Avec de tels résultats, les objectifs qui m'avaient été fixés par le Président de la République, au mois de juillet 2007, sont déjà majoritairement atteints. Le taux d'élucidation, je le répète, a progressé de 3,1 % en l'espace de quinze mois, ce qui est tout à fait considérable : son taux actuel – 37,6 % – est parfaitement en phase avec l'objectif de 40 % fixé pour juillet 2009.