Quant aux atteintes « gratuites » aux personnes, leur inquiétante progression se poursuit – plus 4,19 % – et elles représentent plus de la moitié des actes de violences.
Le « tout répressif » est donc un échec. Les politiques de stigmatisation des jeunes des banlieues et les heurts qui opposent certains d'entre eux aux forces de l'ordre résultent de vos choix politiques. L'efficacité policière demanderait moins de spectacle et de violence, et plus de présence quotidienne pour nouer d'indispensables relations avec la population : il faut aujourd'hui rétablir des liens de confiance entre les forces de l'ordre et les jeunes. Que dans les quartiers et les banlieues, des gardiens de la paix jouent au football, en dehors de leur temps de travail, avec des jeunes n'est pas pour me choquer, bien au contraire.