En revanche, dans d'autres zones, il y a déjà une forte densité de l'autorité administrative. C'est notamment le cas des grandes agglomérations, où les sous-préfectures, souvent à très faible distance de la préfecture, font doublon avec elle, à telle enseigne que les élus, même ceux de la sous-préfecture, s'adressent directement au préfet. Là, il est possible de supprimer les sous-préfectures et d'organiser les choses différemment puisque, de toute façon, le service, la présence et l'autorité de l'État sont assurés. Bien entendu, il faudra regarder, dans le cadre de telles suppressions, s'il y a des besoins spécifiques – prévoir, par exemple, un bureau d'accueil des étrangers si nécessaire. C'est une question de simple bon sens.
Dès lors que nous affirmons que l'État doit être présent partout sur le territoire, nous veillerons à ce que ce soit le cas. Les sous-préfectures seront donc maintenues dans les endroits les plus isolés, que sont en général les zones rurales ou montagnardes, mais un tel maintien ne s'impose pas dans l'agglomération parisienne ou à proximité de certaines grandes métropoles régionales.