Madame la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, dans un monde en mutation où enseignement et recherche sont deux piliers essentiels, vous avez agi, dès votre prise de fonction, pour réformer l'enseignement supérieur.
Depuis le vote de la loi sur les universités, vous déclinez les mesures favorables à la condition de vie étudiante et à la modernisation des universités françaises. Parmi ces mesures, le plan Campus a créé, dans ma région, en Languedoc-Roussillon, et plus précisément à Montpellier, un véritable électrochoc. En effet, comme mes collègues montpelliérains Jacques Domergue, Jean-Pierre Grand et André Vézhinet, que j'associe à ma question, je peux témoigner qu'à Montpellier, l'une des plus importantes et des plus anciennes villes universitaires de France, les universités, jusqu'à présent concentrées sur elles-mêmes, ont décidé de s'unir et envisagent de fusionner. D'autres établissements de formation supérieure et des centres de recherche se rassemblent autour de ce projet qui mobilise aussi les entreprises. Ainsi institutions publiques, région, département, agglomération et ville s'engagent-ils pour accompagner l'opération « Université Montpellier Sud de France », projet né grâce à votre appel de candidatures. La synergie s'est mise en oeuvre, l'espoir est né et l'attente commence déjà à se manifester.
Madame la ministre, vous aviez retenu la date butoir du 30 avril pour les dépôts de candidatures à l'opération Campus. Pouvez-vous nous dire aujourd'hui combien de dossiers ont été déposés et, alors que vous allez maintenant devoir sélectionner les projets retenus, selon quelle méthode et quel calendrier vous allez procéder ? Enfin, combien de sites seront finalement retenus pour donner une résonance internationale à l'université française ? (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)